L’écologie intérieure pour se libérer du consumérisme

Pour changer la planète, il faut apprendre à se changer soi-même. Et pour changer soi-même, il faut apprendre à se connaître. En l’occurence ici : comprendre pourquoi nous consommons. Quels mécanismes sont en jeu? Pour quelles visées? Et avec quels moyens?

Ce que propose Michel Maxime Egger, c’est de revenir à trois questions fondamentales qui expliquent ces rouages : notre identité (et derrière, nos besoins de reconnaissance, de différenciation, etc.) ; notre aspiration profonde (au bonheur, etc.) et nos peurs (du manque, de la mort, etc.). En les disséquant un à un, il arrive à montrer comment “les désordres extérieurs sont aussi l’objectivation de nos déséquilibres intérieurs, qui se traduisent notamment dans des formes de dépendance à la consommation et à la technologie, par essence insoutenables”.

Michel Maxime Egger est sociologue, écothéologien, auteur de nombreux ouvrages sur l’écopsychologie et l’écospiritualité, dont le dernier qui servira de trame à notre discussion: Se libérer du consumérisme. Un enjeu majeur pour l’humanité et la Terre aux éditions Jouvence (2020).